Frayeur verte

Avant toute chose, il faut savoir que j’ai la trouille des bestioles, qu’elles soient volantes ou rampantes. Comme toutes les phobies, la mienne n’est pas très rationnelle : ce n’est pas l’éventualité d’une piqûre ou morsure douloureuse qui m’effraie, c’est juste le contact.

Bref.

Je suis en train de tailler sévèrement mes lavandes sur la terrasse, paire de ciseaux en main, lorsque quelque chose me chatouille l’épaule. C’est vert. C’est gros. Et là, c’est la catastrophe : mes ciseaux tombent au sol, je hurle en vociférant des noms d’oiseaux accompagnés de moult gestes désordonnés, le chat terrifié court se réfugier à l’intérieur.

Tout ça, pour une « petite » mante religieuse…

Je me remets doucement de mes émotions. La pauvre bête, elle, est tout sauf rassurée après le vol plané qu’elle vient de subir, et ne semble pas ravie de jouer les tops modèles. Pas d’abus, madame est raccompagnée vers la haie, d’où elle s’éclipse rapidement.

Poster un commentaire

Votre email reste secret. Les champs marqués d’une * sont obligatoires.

*
*