News 2 août : de nouvelles photos ont été ajoutées à la catégorie paysages.

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Très bonne visite. Cécile

Baie de Somme – Festival de l’Oiseau

A l’occasion du Festival de l’Oiseau et de la Nature, je me suis rendue en Baie de Somme le temps d’un weekend. C’était l’occasion d’assister à plusieurs expositions photo prestigieuses, telles que le Wildlife Photographer of the Year, de rencontrer des photographes professionnels plus ou moins connus, d’essayer le matériel photo prêté par Objectif Bastille, de profiter de réductions sur d’anciens numéros de Chasseur d’Images et de faire de nombreuses sorties nature.

Si la Maison de l’Oiseau et le Parc du Marquenterre sont des indispensables, il était également intéressant de profiter du festival pour sortir des sentiers battus. Nous sommes donc partis pour une balade sur des chevaux Henson (spécialité de la région) dans la Baie, avec le centre équestre de Morlay ; une promenade gustative avec Hubert Leveque, passionnant naturopathe et excellent cuisinier ; et une excursion, les pieds dans l’eau, à la rencontre des phoques veau-marins, en compagnie de Françoise et Bernard.

Si la Baie de Somme est une frustration photographique, principalement à cause du manque de proximité avec les oiseaux, c’est finalement plus au nord, en Baie d’Authie, que j’ai trouvé mon bonheur. Contrairement à sa « grande soeur », il est possible, avec des bottes, de s’y aventurer seul et sans risque à marée haute : l’eau entoure une magnifique parcelle de terre non submergée, les lacs reprennent vie pour quelques heures, et, miracle, les enfants criards sont restés de l’autre coté! ;)

Parmi les espèces vues et photographiées figurent le bruant jaune, la linotte mélodieuse, le tarier pâtre, la fauvette grisette, le traquet motteux, le héron cendré, l’aigrette garzette, et un coucou gris.

Rambouillet et ses environs

La réserve zoologique de Sauvage

Située à Emancé, dans les Yvelines, la réserve zoologique de Sauvage est un endroit hors du commun. Le parc de ce château est habité par de petites bêtes aussi sympatiques qu’exotiques : vous trouverez sur votre route le wallaby, l’antilope et de nombreux oiseaux tels que le flamand rose, le nandou, le pelican ou la grue à couronne. Après être passé par le château, le visiteur est lâché dans le parc avec pour seule consigne de respecter la tranquillité des animaux en restant dans les sentiers. De toute manière, pas besoin de les quitter : la vue est grandiose où que l’on se trouve, et les animaux ne fuient pas. Début avril est une période propice, qui permet notamment l’observation des jeunes antilopes et des petits wallabies qui commencent à sortir de la poche marsupiale.

L’espace Rambouillet

Géré par l’ONF, l’Espace Rambouillet est un espace pédagogique permettant l’observation de la faune des forêts. L’accent est mis sur l’apprentissage et le respect de la nature, de façon ludique. Tous les sens sont en éveil.

Il se divise en quatre parties :

la forêt des cerfs est un parcours pédestre muni d’observatoires, autour d’enclos permettant d’observer principalement cerfs, daims et aurochs.

la forêt des aigles permet de découvrir bon nombre de rapaces diurnes et nocturnes. Le spectacle donné l’après midi, bien que court, donne un aperçu du charisme et des capacités exceptionnelles de ces oiseaux, qui chassent, pêchent, et rasent la tête des spectateurs. Certains d’entre eux sont mêmes taquins, et partent faire un petit tour dans les arbres avant d’accepter de revenir vers les fauconniers… ou non !

la forêt sauvage est un espace de 180 hectares (sur les 20.000 de la forêt de Rambouillet) dans lequel cerfs, daims, chevreuils et sangliers évoluent librement. Le visiteur est invité à sortir des sentiers pour partir à leur rencontre… sans aucune certitude de réussite. Nous n’aurons vu cette fois que 4 chevreuils et un troupeau de cerfs, mais quelle émotion !

l’Odyssée verte est un parcours long de 300 mètres sur des passerelles situées à plusieurs mètres de hauteur, entre les arbres.

Un petit conseil pour le photographe : commencer par la forêt sauvage dès l’ouverture, les animaux étant plus actifs le matin. Une approche calme, même à découvert et sans camouflage, m’a permis de réaliser des photos au 300mm.

La serre aux papillons de la jardinerie Poullain

A condition que vous ne soyez allergique ni à la chaleur, ni aux jeunes enfants qui chahutent, cette serre aux papillons devrait vous ravir. Baigné dans une ambiance de jungle équatoriale, vous pourrez découvrir de nombreuses espèces de papillons volant au milieu des visiteurs, et n’hésitant pas à se poser sur vous ou à prendre la pose pour les photographes.

Carnaval Vénitien de Corbeil-Essonnes

Ce weekend se tenait la 6e édition du Carnaval Vénitien de Corbeil-Essonnes et Soisy sur Seine, organisé par la MJC de Corbeil. Samedi, une centaine de participants superbement costumés ont défilé – et gentiment pris la pose ! – sur la place Galignani devant les yeux éblouis des (grands) enfants et des nombreux photographes, avant de se promener en barque sur l’Essonne.

Sorties ornithologiques avec la LPO

Ce début de printemps rime pour moi avec l’ouverture du blog, mais également avec mes premières sorties ornithologiques, organisées par la LPO et le Corif.

Pour ceux qui ne connaissent pas, la Ligue de Protection des Oiseaux a été créée en 1912 pour mettre un terme au massacre du macareux moine en Bretagne, oiseau marin devenu, depuis, son symbole. Elle a été reconnue d’utilité publique en 1986. Elle représente environ 45 000 membres et est aujourd’hui l’une des premières associations de protection de la nature en France. Elle agit au quotidien pour la sauvegarde de la biodiversité, à partir de sa vocation de protection des oiseaux. Elle s’est fixé 3 grandes missions : protéger, préserver, sensibiliser.

La LPO Ile-de-France et le Corif organisent des voyages et sorties gratuites à but éducatif. Ils ont mis en place chaque dimanche matin des balades ornithologiques – découvrir et observer des oiseaux plus ou moins rares et leurs habitudes, les indices de présence d’une espèce, reconnaitre les chants, etc – dans les espaces verts parisiens et les forêts, réserves naturelles, étangs des environs.

Bilan des premières sorties : c’est une frustration pour la photographe, mais le plus grand des bonheurs pour la naturaliste. Il est vrai que j’ai pris très peu de photos, et qu’en plus elles sont ratées (!) : la faute au mauvais temps, aux groupes relativement nombreux, et très clairement, à mon manque d’expérience. Cependant, j’ai rencontré des gens réellement intéressants de par leur culture, leur gentillesse et leur volonté de partager leur savoir avec la grande ignorante que j’étais (que je suis encore un peu… beaucoup?). Ces sorties sont une occasion unique d’apprendre vite et bien à reconnaitre les oiseaux, mais pas seulement : plantes et amphibiens étaient aussi de la partie. C’est une invitation au respect de la nature en général.

Je considère cette expérience – à renouveler sans modération – comme une excellente base pour la photographie animalière. Je regarde la faune de façon moins superficielle, j’anticipe bien mieux les réactions des oiseaux, je les dérange certainement moins également.