Histoire de changer un peu des photos d’oiseaux, j’ai embarqué le 300mm à Roland Garros. Autant dire de suite qu’au moment où je m’assois au sommet des gradins du court n°1, je ne connais rien au Tennis. Il est 11h, il fait déja bien chaud et la place est noire de monde.
Je me suis attachée à figer des mouvements, des mimiques, des ombres intéressantes. J’ai cherché à retranscrire l’humeur générale, cette atmosphère d’enthousiasme et de patriotisme créée par les grands rassemblements de foule. J’ai voulu photographier les ramasseurs de balles, parce qu’ils sont partie intégrante des matchs. Les photographes, parce que j’ai toujours aimé les mises en abyme. Parce qu’il me semblait important sur le moment de réfléchir à ce qu’est la photo aujourd’hui, comment les amateurs et les pros la pratiquent, ce qui la motive.
Quelques heures et coups de soleil plus tard, nous reprenons le métro dans l’autre sens. Je connais enfin les rudiments des règles du tennis, je n’ai pas résisté à la tentation d’une glace hors de prix, je suis tombée amoureuse de Gasquet. Bref, je suis totalement satisfaite de ma journée.
2 commentaires
Bonjour
je viens de parcourir avec beaucoup de plaisir votre site de bien belles images un grand bravo et à bientôt..
Ray.
Merci beaucoup pour ces chaleureux encouragements. :) Cécile