Le temps d’un après-midi, entre deux averses, nous sommes retournés faire un petit tour à l’Espace Rambouillet, presque un an après notre première visite. Nous avons eu la chance de voir quelques cerfs et chevreuils près des observatoires. Un peu plus loin, de nombreuses volières contiennent des couples de rapaces diurnes et nocturnes, et la nurserie permet d’observer de très jeunes buses variables et divers oeufs en couveuse. Le spectacle de rapace était encore une fois impressionnant. Et comment résister au regard du pygargue de Steller ?
News 2 août : de nouvelles photos ont été ajoutées à la catégorie paysages.
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Très bonne visite. Cécile
Baie de Somme 2012
Quel temps pourri !
Ca fait longtemps que je n’étais pas rentrée aussi frustrée de vacances. Trois jours de pluie et de vent, pas d’aigrettes, les passereaux restent cachés.
Grâce au Festival de l’Oiseau, nous avons quand même pu nous délecter de magnifiques expositions photographiques, d’une sympathique balade en bateau sur la Baie et d’une visite guidée du Parc du Marquenterre avant les heures d’ouverture.
A défaut de voir de jolis oiseaux, je suis allée me consoler auprès de vaches léchouilleuses et de chevaux amateurs de foulards… Évidemment, certains n’ont pas pu s’empêcher d’immortaliser la scène ! ;)
Une « grenouille » dans le garage!
Il y a des matins où l’on s’imagine qu’on va zoner dans la maison en pyjama jusqu’à midi. Ces journées tranquilles mais banales, où l’on sautille de passe temps futile en occupation faussement nécessaire. C’est sans compter sur le hasard, qui décide parfois de nous rappeler à l’ordre.
Céciiile, réveille-toi, il y a une grenouille dans le garage!
Tel fut le cri de mon père, lancé depuis le bas de l’escalier de bon matin.
La grenouille s’est avérée être un gros crapaud commun, bien content de retrouver le gazon humide après quelques minutes coincé sous une boite en plastique. Deux trois photos pendant qu’il rejoignait d’un pas raide mais décidé le dessous de la haie, tout en surveillant de ses grands yeux globuleux la fille mal coiffée aux paupières lourdes et aux genoux terreux.
Ecosse 2011
Mauvais temps mais belles photos, le bilan de ce voyage sera de ne plus se fier aux guides touristiques et de laisser place au hasard.
Nous étions partis essentiellement pour les limicoles (huitrier pie, chevalier, bécassine), mais aussi pour la loutre, le cerf et autres bestioles plus ou moins grosses que nous pourrions croiser. A vrai dire, rien ne s’est déroulé comme prévu… et c’est certainement une bonne chose.
Arrivée à Edimbourg. Il fait moche, et il va falloir s’y habituer parce que le soleil sera rare. Direction le nord. Les villages s’espacent. Bonjour les single-track roads et leur lot de surprises : traversées de moutons, mais aussi de bécassines! Un troupeau de cerf. Des huitriers pie et un grand gravelot autour des ruines d’un château que je ne voulais pas aller voir…
Un tour sur Handa Island : découverte du grand labbe, de la sterne, du guillemot, du macareux (de loin, tellement loin…) et du sympathique traquet motteux. Retour sous la pluie. Dans le village de Scourie où nous dormons, les habitants nourrissent les oiseaux, qui viennent en grand nombre.
Un tour en barque motorisée sur le lac du château de Dunvegan nous permettra d’observer les phoques à quelques mètres à peine. Le Highland Wildlife Park que nous avions décidé de visiter pour ses yaks, ours polaires, martres et autres chats sauvages, s’est révélé le refuge de centaines d’huitriers-pie et de vanneaux huppés (en totale liberté bien sûr), nous permettant une proximité exceptionnelle depuis la voiture.
S’il y a une leçon à retenir en matière de photographie, c’est que le mauvais temps est une aubaine. Les nuages permettent de photographier toute la journée sans subir les ombres disgracieuses d’une lumière dure. Les photos sont douces, les tons presque pastel. Si nous n’aimons pas la pluie, les animaux eux, ne sont pas tellement gênés, et elle devient fort esthétique sous la barre du cinq centième de seconde.
Les choses ne sont jamais où on les attend. Alors qu’Edimbourg et l’ile de Skye m’ont déçue, que le macareux et la loutre n’ont pas pu être photographiés, c’est dans un zoo, sur un parking et au bord des routes que j’ai fait mes meilleures photos d’oiseaux sauvages. Peut être que je m’y suis mal prise. Je récidiverai d’ici quelques années. ;)